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Thérèse Brenet

 


 

Thérèse Brenet

Thérèse Brenet
Photo Jean-Thierry Boisseau

 Premier Grand Prix de Rome

Thérèse Brenet est de ces femmes dont la musique est une seconde nature, ce qui est une façon de dire que c’est la première.

Tout chez Thérèse Brenet est musique et si on la connaît un peu, on imagine difficilement qu’elle eût pu être autre chose que musicienne. Non par défaut d’autres talents, mais en vertu du principe bien connu que la vie fait que le seul vrai bonheur est celui pour lequel on abandonne les autres.

Ce sont et c’est heureux ses auditeurs qui profitent du règlement permanent de cette gestion interne.

C’est pour ça que la musique de Brenet est ce qu’elle est : généreuse, opulente, sans être jamais bavarde ni absconse. Pas besoin lorsqu’on entend une œuvre d’elle de devoir s’alourdir d’un texte explicatif plus long que l’œuvre elle même. Brenet est, en bonne champenoise, une fille de la terre, de la bonne terre qui porte et donne des fruits. Mais ce serait bien réducteur que de s’arrêter là. La musique de Brenet est tout simplement toujours, à chaque instant, inspirée, pleine de violence et de poésie mais aussi de rigueur masquée.

Aucune procédure d’écriture, aucun choix esthétique fût-il simple effet momentané de mode ne vient freiner ou exalter gratuitement le jaillissement irrépressible de cette inspiration. La musique de Brenet a quelque chose de tellurique que seul son bon vouloir contrôle.

On peut appliquer à Brenet ce propos de Jankélévitch : “Pour tous les vrais artistes, la musique n’est pas de plain-pied avec la vie, mais elle y circonscrit au contraire un jardin clos, une seconde nature, une enceinte magique semblable à celle que l’augure consacrait et qui devient le monde fictif de l’art”.

 

Jean-Thierry Boisseau

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